La vente de produits locaux sur internet

La vente de produits locaux sur internet

Les petits producteurs bénéficient depuis quelques temps d’un regain d’intérêt pour les produits locaux. Devant cet engouement retrouvé, il a fallu qu’ils s’organisent pour vendre ces aliments de façon diversifiée à des consommateurs en recherche de qualité et donc particulièrement exigeants.

Le renouveau pour les producteurs

Consommer local est bien plus qu’une mode, qu’une lubie passagère. Ce mouvement s’inscrit plutôt dans un changement durable qui devient, peu à peu, une philosophie de vie.

Les scientifiques n’en finissent plus d’alarmer sur l’épuisement des ressources de la terre et le consommateur, qui se sent concerné, lutte comme il peut à son niveau. Et consommer local, est une façon de résister à ces catastrophes annoncées. En achetant à proximité, le locavore ne participe pas à l’exploitation d’un peuple et particulièrement de ses enfants, embauchés sans vergogne pour le ramassage de fruits ou du café par exemple. De même, il ne cautionne pas non plus le chalutage en eaux profondes ou autres méthodes de pêche décriées par des protecteurs des écosystèmes et des sols sous-marins.

Ces raisons qui poussent les consommateurs à réagir en changement leurs habitudes alimentaires et leurs modes d’achat, ont été complétées par un paramètre que l’on n’attendait pas. En effet, c’est invité cette année le fameux Covid-19. Gênés par des restrictions de circulation drastiques, affolés par un nombre de clients importants croisés dans les supermarchés, décontenancés par la fermeture des marchés et de plus libres de leur temps, les familles sont parties à la recherche de nourriture à côté de chez eux. Le nombre de locavores a ainsi explosé et les habitudes, prises pendant cet épisode épidémique, semblent perdurer chez nombre d’entre eux.

Mais que ce soient pour des motifs sanitaires, écologiques ou à cause de cet invité surprise, on sent poindre, depuis plusieurs années maintenant, une demande exigeante de produits sains, souvent bio d’ailleurs et issus de productions locales.

Exit donc les fraises et les cerises en hiver, les milliers de kilomètres parcourus par tel ou tel fruit, les nouveaux consommateurs mangent les produits à la bonne saison et cultivés et élevés près de chez eux. De plus, très regardant sur l’origine des produits, les lieux de production et de transformation et leur traçabilité, ils n’hésitent plus à rechercher les labels prouvant la proximité. Les étals voient donc apparaître de plus en plus de produits estampillés bio, local ou certifiés « produit du terroir ». Très scrutés par les locavores, ce sont les preuves irréfutables d’achats responsables à tout niveau.

Les achats en ligne

S’achalander lorsqu’on est locavore, relevait parfois du parcours du combattant. Il fallait se rendre à la ferme pour la viande et les œufs, chez le maraîcher pour les fruits et les légumes, chez le fromager, chez le vigneron, chez l’apiculteur … Il fallait donc s’armer de patience et avoir beaucoup de temps.

Bien sûr, les marchés garantissent un regroupement de producteurs facilitant les achats le même jour sur un même lieu. Devant un besoin de se fédérer de plus en plus évident, les magasins de producteurs et les drives fermiers ont ouverts peu à peu, offrant aux consommateurs un lieu unique où se retrouvent les produits de base et certains produits transformés. Mais, là encore, il faut « compléter » le panier de la semaine dans un autre endroit.

De même pour les AMAP, qui proposent toutes les semaines, des paniers de fruits, de légumes et parfois de viandes, livrés dans un lieu défini et récupérés par les adhérents à l’association pour le maintien d’une agriculture paysanne.

Concernant toutes les tranches de la population, le locavorisme entraîne dans son sillage des personnes d’un âge certain, qui, happées un temps par les sirènes des supermarchés qu’ils trouvaient « pratiques » reviennent peu à peu à des achats plus raisonnés. Mais, la génération Y, née avec l’apparition d’internet, fait aussi la part belle à ce mouvement socio-comportemental, éduquant à leur tour leurs enfants à une alimentation saine et locale. Le locavorisme a donc de beaux jours devant lui.   

Il restait cependant un créneau non exploité qui correspond mieux à la vie des locavores parents et actifs : la vente en ligne. Les producteurs ne s’y sont pas trompés et les plateformes ont fleuri sur le web.

Foodtrack, LA plateforme de produits locaux

Depuis l’ouverture de ce site, les professionnels se précipitent pour présenter et vendre leurs produits. L’assurance de voir leur chiffre d’affaires explosé les poussent à s’inscrire et le bouche à oreille paraît fonctionner à merveille. D’autant plus que le fonctionnement de cette plateforme est très simple, même si les administrateurs, particulièrement exigeants sur la qualité des denrées mises en ligne, procèdent à des vérifications.

Pour le producteur qui souhaite vendre, il suffit donc de s’inscrire en tant que professionnel et de fournir ensuite les documents prouvant qu’il n’appartient pas au circuit de la grande distribution. Le compte validé, il ne lui reste plus qu’à fournir son adresse et à mettre ses produits en ligne. Chaque proposition est validée à nouveau par les responsables pour assurer une qualité sans faille. Ensuite, à chaque achat payé en ligne, le responsable de l’exploitation est directement rémunéré sur son compte bancaire. D’autre part, une messagerie permet de discuter en direct avec le client en cas de questions ou de problèmes, assurant ainsi un lien.

Les tarifs d’inscription sont au nombre de trois et sans engagement. Des fonctionnalités de base, essentielles pour le producteur, sont reprises sur les différentes propositions. Ainsi, on y retrouve une quantité illimitée de produits en vente, l’organisation des livraisons, le drive et la vente à emporter, l’organisation de marché avec vingt points relais, la vente par colis et la gestion du e-commerce. Les commissions vont de 5 % à 2,5 %. L’abonnement le plus cher, au prix de 39 euros, ne retient que les frais de carte bancaire sur les ventes réalisées. La souscription gratuite ne comporte pas de statistiques mensuelles d’activité, bien pratique cependant pour observer les ventes les plus sollicitées et les habitudes des locavores, contrairement aux deux autres au tarif de 19 euros et de 39 euros par mois. Cette dernière offre en plus la fonctionnalité « préparateur de commande ».   

Les administrateurs se sont particulièrement penchés sur le sujet des livraisons en choisissant de proposer un panel diversifié de solutions. Difficile donc de ne pas trouver un mode correspondant le plus possible au mode de vie du client !

Celui-ci a ainsi la possibilité de venir chercher lui-même la commande déjà réglée, au magasin du producteur ou sur son exploitation, profitant du drive.  D’autre privilégie la livraison à domicile. Certains producteurs organisent en effet des tournées tel ou tel jour de la semaine, dans un rayon restreint et défini à l’avance. Même plus besoin de se déplacer, les produits arrivent à domicile !

Des points-relais sont quelquefois utilisés par les professionnels. Rendez-vous sur un parking, sur un marché … sont alors organisés pour récupérer la marchandise. Autre mode de livraison : le colis. Certaines denrées, soigneusement empaquetées, acceptent en effet un voyage par colis. Dans ce cas- là, Foodtrack se charge d’assurer la livraison auprès du client.

Tout est ainsi pensé pour faciliter la vie des producteurs mais aussi des consommateurs. Tranquillement installé, ils peuvent choisir parmi tous les produits en utilisant la recherche par catégories ou en allant directement sur la carte qui reprend toutes les exploitations. Acheter sur ce e-commerce, donne aussi la chance de découvrir et de goûter des denrées de départements plus lointains. Pour le professionnel, l’intérêt n’est pas moindre, puisqu’il touche une population plus élargie, qui, si elle est comblée par les aliments, peut à son tour, conseiller l’adresse.

Autre avantage non négligeable pour le producteur, lors de l’affichage du produit recherché, l’icône « en savoir plus » autorise une description complète du produit bien sûr mais aussi de l’exploitation. Ainsi, l’apiculteur décrit les fleurs butinées par les abeilles, le vigneron explique l’odeur, la robe, les cépages des différents vins, l’éleveur de viande charolaise informe sur l’alimentation de ses bêtes, le brasseur expose les caractéristiques de ses bières, idem pour les fabricants de spiruline et d’algues qui vante les mérites de ces aliments …

D’autre part, une photo agrémente toujours les différentes propositions. Chaque producteur choisit l’image la plus représentative. Cette étape ne doit cependant pas être négligée par le professionnel. Un beau cliché peut en effet être l’occasion d’un achat coup de cœur ou additionnel. Le visuel reste un moyen complémentaire de générer une vente en influençant l’achat … ou pas. Et photographier des aliments répond à quelques consignes claires. Ainsi, il est préférable de prêter une attention spéciale à la lumière par exemple. Un pot de miel doit montrer non seulement l’étiquette mais doit aussi refléter la couleur ambrée et profonde du produit. Idem pour le vin, le consommateur, peut ainsi, d’un seul coup d’œil, voire le nom de la boisson et sa robe. Ces astuces sont applicables à tous les produits, quels qu’ils soient et sont plus importants qu’il n’y paraît.

Ces descriptions permettent au consommateur d’être informé et rassuré et aux producteurs d’expliquer les particularités avant l’achat. De plus, un simple clic emmène directement sur le site de l’exploitation lorsqu’il existe. Découverte du lieu de culture, d’élevage ou de transformation est alors possible pour encore plus de clarté et de transparence.

Un petit paragraphe sur les modes de livraison proposés est aussi repris au bas de la page, pour que le client ne perde pas de temps. Très précis, il reprend le lieu, les jours, les horaires et des consignes parfois précises comme « garez-vous sur le parking, nous vous accueillerons » ainsi que le prix retenu pour une livraison par colis par exemple.

Les administrateurs n’ont pas oublié de rappeler, qu’après paiement, l’accès au chat est recommandé pour préciser les modes qui conviennent le mieux pour retirer les commandes ou pour s’informer simplement sur une proposition mise en vente.

Nombre de producteurs ont déjà franchi le pas de la vente en ligne et sur le site de Foodtrack, la diversité est au rendez-vous. Eleveurs, fromagers, vignerons, brasseurs, pépiniéristes, apiculteurs, la porte est ouverte à tous producteurs heureux de faire profiter de son savoir-faire et d’élargir une clientèle très demandeuse de produits du terroir. Un restaurateur tente même l’expérience en proposant des plats tout prêts à emporter. Nul doute que d’autres suivront, quel que soit leur domaine, envieux de la réussite de leurs confrères !

Les avantages de la vente en ligne

Ce mode d’achat correspond avant tout à un comportement généré par des vies actives et par le modernisme. Les chiffres explosent quant aux achats de produits locaux en ligne tout comme pour d’autres créneaux. Toutes les études tendent en effet à prouver que la moitié de la population s’active sur les e-commerces pour trouver des produits leur correspondant. Epicerie, viande, fruits, légumes, vins … les recherches concernent toutes les denrées brutes ou transformées.

Nouveau vecteur d’évolution pour les producteurs, la vente en ligne leur permet aussi de se dispenser d’intermédiaires et de vendre en direct. Tous les professionnels connaissent l’impact des intermédiaires sur leur budget et optent de plus en plus pour ce style de vente. Mais, il n’y a pas que le côté financier qui importe. Le dialogue s’est aussi peu à peu renoué, aussi bien sur les marchés que sur les sites de e-commerce, grâce à une messagerie performante mise en ligne. Les consommateurs, qui ont besoin d’être rassurés, n’hésitent plus à poser des questions sur les différents modes d’élevage, de culture ou de transformations et exigent des garanties. Les producteurs, quant à eux, peuvent ainsi dispenser des informations importantes pour le client.

Autre avantage non négligeable : disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, les produits peuvent être commandés à toute heure du jour et de la nuit et de n’importe quel endroit. Pratique pour nos locavores pressés qui souhaitent, en quelques clics, remplir un panier composé de denrées saines et succulentes.

L’adhésion à un site de vente de produits en ligne tel que Foodtrack, paraît donc être une solution idéale pour les producteurs locaux. Investissement de départ minimum et assurance d’une publicité conséquente séduisent de plus en plus de professionnels.

 

 

 

    

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